Collectif pour mieux vivre

Le collectif De Gaulle-Médéric rassemble les habitants de notre résidence. Né du constat qu'il ne faut pas attendre la fête des voisins pour échanger, ce blog est le relais de nos interrogations, de nos souhaits d'amélioration.

jeudi 27 avril 2017

parole de voisin : Et si on flambait ce week-end ?

L'allée Henriot est devenue un repaire de citoyens peu scrupuleux qui se garent là, sans réfléchir.  Avec la réduction sauvage de ses dimensions, nous pouvons nous alarmer d'une telle action, alors que les ponts de mai vont multiplier le stationnement de voitures ventouses dans une allée dont on ne soupçonne pas, depuis la rue Médéric, qu'elle mène à un parking, à des habitations.
La situation est donc absolument négligée.
Si on ajoute à cela les relevés de pollution de l'air bientôt effectués sur 48 heures dans nos logements, nous pouvons avoir le coeur gros et le sentiment d'avoir été particulièrement maltraités par les pouvoirs publics locaux.

Ci-dessous, le témoignage d'une voisine :



En tant que locataire du 7, rue Médéric – bâtiment C (bâtiment R + 4), mais aussi en tant que membre du Collectif De Gaulle Médéric, je me dois d’attirer votre attention sur les risques encourus par l’ensemble des locataires de ce bâtiment en cas d’incendie.

En effet, depuis hier, le chantier des 9 et 11, rue Médéric semble renaître de ses cendres  et les modifications de l’allée Henriot vont bon train à tel point que la voie d’accès-pompiers a totalement disparu des radars !

Je rappellerai que :

-          Le 11 mars 2004, le Général de la brigade des sapeurs-pompiers avait entre autres notifié à Monsieur le Maire  que « l’allée Henriot doit répondre aux caractéristiques d’une voie-engins depuis la rue Médéric jusqu’au droit du bâtiment C, puis aux caractéristiques d’une voie-échelle le long de la façade de ce bâtiment ».

-          Le 15 février 2016, toujours ce même Général de la brigade des sapeurs-pompiers écrivait à la Direction des Services de l’Urbanisme ce qui suit :
« … de mémoire, la desserte de la résidence située aux 7 et 7 bis, rue Médéric a déjà été abordée dans mes avis 12585 du 23/5/2014, 1007 du 28//2005, 26666 du 10/3/2004, 5670 du 9/2/1990, 16527 du 9/5/1985. Le bâtiment d’habitation (R + 4) doit être accessible aux échelles aériennes des sapeurs-pompiers depuis l’allée Henriot ».

Comme vous pourrez le constater sur les photos ci-jointes,  le rayon de braquage de la grande échelle a été considérablement réduit et l’aire de manœuvre pour accéder au 7, rue Médéric a, elle, totalement disparu.

où est l'aire de manoeuvre ?

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Où est le rayon de braquage ?

Parmi les destinataires de ce courriel, j’ose espérer que l’un d’entre eux accordera une attention toute particulière à ce qui précède. Il va de soi que les responsabilités des uns et des autres seront recherchées le cas-échéant.

Je profite de ce courriel pour évoquer également la suppression du passage réservé aux piétons de l’allée Henriot qui se retrouve ainsi principalement réservée aux véhicules alors que nous sommes très nombreux à l’emprunter en tant que piétons.

Et que dire de l’accès au compteur à eau n° 141581 dédié aux immeubles des 7 et 7 bis, rue Médéric qui, sans l’intervention fortuite de ce jour de M. Garnier, se serait retrouvé une fois de plus condamné. En effet, le 9 mars dernier, nous avons pu enfin obtenir de la part de la Mairie le retrait de la plaque métallique et du bloc en béton qui avaient été mis arbitrairement par la société Brézillon en 2014. Faute d’accès à ce compteur, depuis 2014 jusqu’à ce jour, la Compagnie des Eaux n’a jamais pu être en mesure d’effectuer de relevés, ce qui conduit notre bailleur à nous faire payer des consommations d’eau calculées sur la base d’estimations.

Tout cela reflète un manque de concertation et/ou de coordination entre les différentes parties concernées.

En espérant que des actions concrètes seront menées en vue d’assurer une sécurité maximum aux locataires, et plus particulièrement à ceux du bâtiment C en ce qui concerne les secours en cas d’incendie,