Collectif pour mieux vivre

Le collectif De Gaulle-Médéric rassemble les habitants de notre résidence. Né du constat qu'il ne faut pas attendre la fête des voisins pour échanger, ce blog est le relais de nos interrogations, de nos souhaits d'amélioration.

lundi 22 mai 2017

Les solvants et les enfants d'abord : et un Canister, un !

Nous sommes quelques-uns de la résidence de Gaulle-Médéric à avoir été contactés par la société ERM, afin de mesurer la qualité de l'air des appartements que nous louons à HDS Habitat. Des bonbonnes sont placées dans notre intérieur, ainsi que dans le garage, afin d'évaluer la concentration de polluants (COV) dégagés par la dalle. 

 

L'avantage, puisqu'il faut bien en rechercher un, c'est que nous pouvons par cette expérience, revoir le programme de sciences, oublié pour beaucoup d'entre nous.
Alors alors... voici la bête :


Ne l'époussetez pas, ne le customisez pas, c'est juste un prêt





Ce Canister TO-CAN permet dit-on, de prélever, de stocker et d'analyser des composés organiques volatils. Son manomètre permet d'évaluer d'un simple coup d'œil l'état du vide ou de la pression de la bonbonne. Les analytes (entendez les cov ou cochonneries ordinairement ventilées) sont, paraît-il, captés largement dans cette nasse futuriste.


Ce qui est dommage, c'est que la société ERM, présente en France depuis 1994 et riche selon son site frenchy de 80 collaborateurs, n'ait pas développé de plan com'. Le site Internet est stérile, aussi étanche qu'un canister !
Le site américain n'est guère plus bavard. What a pity !

Sur un site concurrent de RESTEK, Entech, nous avons trouvé ce verbiage, à traduire, petit exercice tonifiant les neurones :

More and more attention is now being given to monitoring levels of volatile chemicals from PPM down to sub-PPB levels, as chronic exposure even at low levels may lead to a number of different health conditions, including cancer.
(on ne parle pas du signe astrologique)

Volatile and Semi-volatile chemicals both in our outdoor and indoor air must be considered in determining overall human exposure.Measurement of these chemicals in air is usually performed by Gas Chromatography / Mass Spectrometry to quantify concentration levels of individual compounds to determine the overall exposure risks.
(on y est)

Usually, levels are too low for direct GCMS detection, requiring sample enrichment or pre-concentration for detection down to PPB (parts per billion) and sub-PPB levels. “Whole Air” field collection of air samples into inert canisters continues to be the Gold Standard for obtaining accurate air monitoring results, using evacuated containers which are opened in the field to collect the air sample, followed by laboratory analysis under reliable and controlled conditions.
(autrefois, on usait de clystères pour être purgé, cher Thomas Diafoirus, maintenant, vive les calisters pour évaluer combien de temps on a encore à vivre !)

Alternative approaches using thermal desorption tubes modify the sample in the field, exposing the collected chemicals to a more reactive environment which often results in inconsistent recovery during thermal desorption in the laboratory.

Entech is the world leader in providing canister monitoring technology based on US EPA Methods TO-14A and TO-15. 
Virtually hundreds of volatile and semi-volatile compounds can be recovered using this approach, making canisters the most universal technique for measuring virtually every GC compatible airborne compound of interest. Entech places a proprietary ceramic called Silonite® on the inside of sampling canisters to make them extremely inert, allowing the recovery of more compounds than any other air sampling device.
.
Il est à préciser que chaque appartement est équipé d'un Canister pour 24 h, et qu'en cas de présence d'enfants, on en dépose deux, dont un dans une chambre d'enfant. Hem.

Alors voilà... y'a plus qu'à attendre. Les résultats du labo seront fournis à ERM sous quinzaine, à compter de demain, et puis ensuite, nous ne savons pas qui nous dressera le tableau détaillé des COV attrapés lors de cette opération... ni quand.
Alors, qui et quand ? 


lundi 15 mai 2017

Tagada Tagada voilà les Dalton ou tout comme.

Fichtre ! Qu'il est ardu de faire respecter la loi dans le far-west de La Garenne-Colombes, dès que l'argent est en jeu ! Et nous, résidents de la rue Médéric, nous n'en pouvons plus de tant d'actions décomplexées, vilénies de réels forbans*.



C'est que ce chantier, qui sent le soufre, doit être mené fissa, et plus tôt ce sera fait, plus vite on clouera le bec à ceux qui renâclent, qui se plaignent :
- d'avoir été les victimes directes de la dépollution,
- de voir leur cadre de vie pourri par une fosse à ciel ouvert, des baraquements de chantier ou de vente mordant impunément sur l'allée Henriot,
- de risquer d'être accidenté par les voitures roulant trop près,
- des plans de construction de la future résidence, qui enfreignent le droit le plus élémentaire et empêchent le sauvetage d'enfants, d'adultes en cas d'incendie,
 - du chantier qui démarre dès potron-minet, en dépit de la loi,
- du retrait de trois blocs jardiniers qui assuraient un minimum de sécurité aux accédants au 7 rue Médéric,
etc.

 Ce n'est pas parce que La Garenne-Colombes est une cité dortoir cossue, discrète et soucieuse de garder sa tranquillité mémère que tout peut y être exécuté comme sur du velours.

La fête des voisins est arrêtée au 19 mai : et si nos représentants politiques osaient venir croquer des pickles et parler incidemment législatives devant le chantier, côté cour ?
On parie ?
Ils enverront un second couteau faire " trois petits tours et puis s'en vont" côté jardin...






*petit rappel historique, le forban est celui qui sort du ban, donc de la loi.

mardi 9 mai 2017

Sente Henriot, précautions sanitaires

La friche industrielle du 7bis rue Médéric devient le théâtre d'activités ouvrières intenses depuis 7 jours. Si le riverain se réjouit de la pensée d'en finir avec la marginalisation de son lieu de vie, il n'en est pas moins ébahi de voir les règles les plus élémentaires bafouées.



 
Coucou les prospects ! Regardez bien comme on prépare le terrain... ca fait envie ?


Le 26 avril, la couleur était annoncée : les autos auraient intérêt à rouler au pas.






Le 4 mai, les 3 étages de baraquement ouvrier sont posés; à la demande du Collectif, le sol est marqué, mais attention, file indienne de rigueur dans le couloir piétons de l'Allée Henriot : un fauteuil pour personne handicapée ne peut en réchapper. La vulnérabilité des plus jeunes est très évidente dans ce montage fait à la hussarde.






Bref, en attendant que le Collectif de Gaulle-Médéric (par la voix de M. Garnier) soit entendu sur les détails très embarrassants pour garantir notre sécurité,  nous recommandons ces conseils simples :


Pour les piétons
1 Eviter l'allée Henriot, et si vous ne pouvez faire autrement, serrez bien le long du mur, car les voitures peuvent vous renverser.
2 Passer le mot aux plus jeunes. Que ces derniers empruntent le jardin, munis de leur clé (car il est aussi dangereux de sauter les barrières, tentation fréquente des ados).
3 Eviter de passer en trottinette, le nivellement vers la rue Médéric étant typiquement casse-gueule. Réfréner les plus jeunes, qui ont tendance à y aller passionnément...

Pour les motocycles et les autos
1 Réduire vraiment au pas votre vitesse, le rayon de braquage étant délicat avant l'entrée vers le parking.
2 Se méfier des engorgements possibles pour rentrer dans le garage
3 Penser aux piétons, aux jeunes enfants avant même d'entrer dans l'allée

Et pour tous
Faire pression auprès des gentils organisateurs de ce chantier afin que l'on sécurise notre cadre de vie... car on en a pour des mois...

Enfin, pensons à tous les parents garennois, assurant à leur enfants une conduite accompagnée : le virage à 90°, qui permet d'entrer dans l'allée Henriot est sans doute un exercice déterminant pour l'obtention du permis.
Nous remercions ceux-ci de ne pas en abuser pour autant.












jeudi 4 mai 2017

Cri du coeur d'une voisine : Ne nourrissez pas Katy !

Tel est le mot d'ordre lancé par la maîtresse de Katy, chatte blanche domiciliée au 7 bis rue Médéric. Cette injonction est essentielle, la pauvre bête ne pouvant s'alimenter que selon un régime strict.

Sosie de Katy




OK, OK, mais alors, veillez, chère madame, à ce que votre chat ne se retrouve pas seul à coucher dehors alors que la nuit est encore froide.
En décembre, entre Noël et le jour de l'an, il y a deux ans, la chatte blanche Katy a été laissée seule durant plus d'une semaine, nuit et jour. Et son pelage se perdait dans la neige.
Sans notre bienveillance et les soins d'un vétérinaire dont un voisin a payé la visite en toute gentillesse, la pauvre bête serait morte.

Tout récemment, elle a été encore été à la rue une semaine, voire plus.
Et aux abois, affamée.
Et non... non Madame, faire nourrir son animal tous les 4 jours n'est pas un régime correct, tous les vétérinaires le confirmeront.

Bref.
Si cette chatte miaule à corps et à cri à nos persiennes, Madame nous demande d'endurer sa présence insistante, poignante, agaçante, voire insupportable, c'est selon.
Ses jérémiades témoignent d'un fait : sa propriétaire est juste partie se détendre ailleurs, et la chatte peut attendre.